arbustes du jardin de La Rose Verte

samedi 7 janvier 2012

Une semaine au jardin en janvier 2012: jeudi

 "Rêveries Célestes"!
Ces deux premières azalées tiennent le coup depuis 10 ans environ, coriaces les belles!

Ce sont les rhododendrons qui ont le plus de mal mais ils s'accrochent!


Je ne sais si cette belle azalée pourpre refleurira cette année, c'est une tardive, on peut rêver!
Et nous voilà déjà jeudi au jardin de La Rose Verte, après la journée d’errances végétales d’hier, il faut bien retourner sur le terrain.
Deux jardiniers présents et seulement l’après-midi, pendant  deux heures mais ça fait quand même quatre heures de travail effectif plus une heure de tri de mes graines et prévisions de semis, effectuée dans la soirée de mercredi…Bah oui, cela ne s’arrête jamais !
Nous avons commencé par ranger tous les achats, entre autre l’énorme sac de paillis dans l’ancienne remorque du motoculteur avec lequel le premier jardinier a implanté les talus, retourné le terrain, transporté de la chaux agricole et du fumier ! Temps héroiques dont il a la nostalgie, ce qui n’est que bien normal.
Mais autre temps, autre fonctionnement, la remorque me sert de pépinière d’attente, de stockage des paillis, des terreaux, et de tout ce qui n’est pas forcément esthétique. Un jardin en construction a ses coins d’ombre…
Une partie du terreau a été utilisé tout de suite pour la plantation d’un rhododendron qui aurait du patienter sur le Podium jusqu’au mois de mai . Je l’ai mis en place dès maintenant parce que d’abord, je préfère tenir que courir, le temps ne travaille pas pour moi et surtout en raison d’une malencontreuse expérience avec un althea en pot.
Acheté plus par pitié il y a déjà deux à trois ans, Il devait attendre sagement dans son énorme pot de se retaper un peu et que je trouve la meilleure place pour lui et ses compères.
Cet automne , mise en place de la dernière haie variée dont des alteas justement. Il devait en être la vedette et  enfer et damnation, impossible de le sortir de son pot !
La bestiole étriquée que j’avais étourdiment acquise et chouchounée était devenue géante et pleine de vie. J’ai failli y laisser la moitié d’une hanche mais par contre, la tête, elle, n’a pas trinqué !
J’ai regardé d’un autre œil tous les grands pots qui ponctuaient le jardin et ai décidé de remettre leurs occupants en pleine terre.
Du coup, j’ai eu un mois de décembre bien rempli mais je vois le bout du tunnel et mon dos, malmené, me remerciera ce printemps et cet été, lorsqu’il y aura moins d’arrosages à faire !
Un rhodo en climat sec me direz-vous mais elle déraisonne !  J’en conviens, comme les camellias ou les azalées, ce n’est guère raisonnable mais chacun a droit à l’erreur et au rêve à condition qu’il s’y investisse.
D’ailleurs le lieu où mon amie et moi avons œuvré cet après-midi de jeudi , se nomme « Les Rêveries Célestes ».
Ces termes datent de ces moments bénis de délire jardinier qui ont ponctués les cinq premières années de remise en végétation, à partir du nouveau siècle.
Douze ans après, nous ne sommes guère plus sages mais beaucoup plus modestes et ces appellations nous font hurler de rire à présent.
Situées à l’ombre des grands cyprès de l’Arizona , les Rêveries Célestes regroupent donc quelques plantes venues de Chine , de l’Empire céleste quoi…oui, c’est tiré par les cheveux, ou plutôt par les feuilles à moins que cela ne soit par les racines ! Un peu plus et il ne restait plus que ça !
Le rêve en question a souvent failli tourner au cauchemar et il y a eu des blessés et même quelques abandons par ko définitif mais il semble que cela s’équilibre.
J’ai compris qu’il était inutile d’acidifier notre sol qui l’est déjà bien assez et j’ai proscrit en grande partie la terre dite de bruyère qui est  très difficile à réhydrater et apporte si peu d’éléments nutritifs. J’ai aussi appris à adapter la notion de paillis aux exigences du climat et je gère un peu moins mal l’arrosage. Nous avons quelques floraisons sporadiques d’azalées et les rhododendrons m’ont fait la grâce d’être en boutons cet hiver…enfin quatre ou cinq boutons chacun ! Je les ai bien nourris et arrosés tout l’été !

Je ne les en chérirai que plus ! je peux me replonger dans mes rêveries, célestes ou pas !

 Attention les photos ne montrent que le meilleur, souvent la première floraison lors de l’implantation.
Sans honte, je vous montrerai les piteuses refloraisons mais quand au moins l’endroit sera tout pimpant et désherbé et aura meilleure allure sous un paillis tout frais.
Il faut moral garder !

Demain vendredi , je n’irai pas au jardin, jardinage administratif en quelque sorte et d’intérieur aussi ! Je vous raconterai !

8 commentaires:

  1. en te lisant j'ai vu que tu implantais encore ne faut t'il pas attendre le printemps?
    je me régale a te lire attend la suite bonne semaine!!!!

    RépondreSupprimer
  2. Les plantes rustiques tels que des arbustes en pot ou en container peuvent s'implanter toute l'année en période hors gel bien sûr. Avec 8° minimum la nuit, je ne risque rien. je dois simplement faire attention à ne pas détremper le sol où je plante, tout en le maintenant humide. Je ne plante ni à racines nues ni des plantes gélives.
    Merci de ton passage et bon dimanche!

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour , tres joli blog avec de belles photos a bientôt , bon dimanche

    RépondreSupprimer
  4. Merci de ton passage et de tes encouragements, bon dimanche à toi aussi qui que tu sois!

    RépondreSupprimer
  5. Rêveries Célestes : que c'est joli et évocateur !Le travail effectué dans ce jardin n'est pas un rêve lui mais peut-être que la récompense est céleste quand tu admires les fleurs par la suite ?
    Bon curage et merci pour ce récit dont on attend toujours la suite (qu'es-ce que nous sommes exigeants !!).

    RépondreSupprimer
  6. Ben oui, manque vendredi, samedi et dimanche...mais je suis en repos forcé (provisoire) et devrait avoir le temps de mettre la suite aujourd'hui, faire ou dire ce que je fais, c'est souvent entre les deux que mon coeur balance!
    Bonne semaine Danièle!
    Bisous

    RépondreSupprimer
  7. Bonjour Hortelina
    Ah les pots, les pots, les pots...
    J'en ai aussi une certaine quantité posés ça et là dans le jardin...
    Je vais avoir plus de temps pour m'occuper du jardin et je vais peut-être faire comme toi et transplanter les plantes qui peuvent retourner dans les massifs.

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour Odile,
    Tiens appelle-moi donc Lina, ça fera plus court et ça m'ira mieux! Si tu veux...
    Bon, les pots sûr ,c'est mignon quand c'est petit, léger.
    je crois qu'il faut adapter son jardin à ses capacités mais connaître ses limites n'est pas si facile...
    merci de ton passage et bonne semaine!

    RépondreSupprimer