arbustes du jardin de La Rose Verte

jeudi 5 janvier 2012

Une semaine au jardin en janvier 2012: mercredi

Si je n’ai été présente au jardin sous une féroce tramontane qu’une petite heure pour le rempotage d’un  Drosanthemum , une petite succulente que j’affectionne particulièrement et la suite de la gestion de la composition florale que je ne trouve jamais le temps d’aboutir, la journée de mercredi a été aussi très importante pour le jardin de La Rose Verte.
Je vais de moins en moins en jardinerie ou pépinière, d’abord pour résister à mes coupables penchants mais aussi car j’ai décidé de pratiquement stopper les implantations pour l’instant.
Mettre en valeur ce qui existe,  aboutir les projets, aider à bien pousser ce qui est déjà planté, me parait prioritaire.
Pourtant, je suis allée rôder comme on dit ici dans les rayons d’une des deux plus grandes jardineries du département.
On y trouve de nombreux paillis, du lin, du chanvre et bien d’autres. C’est le chanvre que j’utilise le plus en mélange, j’y reviendrai, je vais reprendre bientôt tous les paillis qui devront être en place dès la fin du printemps.
Mon terreau habituel que j’achète depuis très longtemps dans une de mes pépinières préférées a brutalement évolué, il paraît avoir été largement enrichi de tourbe, les sacs sont bien plus légers, sa couleur est plus claire et il se rétracte d’une manière spectaculaire au fil des arrosages.
C’est le fournisseur qui est en cause, pas la pépinière que je sais de très bonne foi mais pour moi, le problème reste entier. Il faut que je teste les terreaux que l’on me propose ailleurs et que je choisisse celui qui me convient le mieux.
Même s’il fait encore très doux, la cheminée fonctionne régulièrement depuis le début de l’année, j’y brûle ce qui reste de notre pauvre acacia doré. L’acacia est un bois très dur qui se consume plus qu’il ne brûle et il lui faut une chaleur de fond importante pour s’enflammer. Je ramasse quelques branches mortes au pied des chênes de la colline et les tailles multiples de nos fruitiers fournissent de nombreux rameaux. Manque quelques bûches bien sèches de taille intermédiaire que j’ai achetées  hier. Nous ferons rentrer une stère de hêtre et de chêne  à la fin de l’été.

Bon, je l’avoue, j’ai  parcouru aussi les allées du marché aux fleurs et même, exercice  scabreux, les alignements de vivaces et d’arbustes.  
A ma décharge, je cherchais quelque chose de parfaitement raisonné, plus de coup de tête et encore moins de cœur, jamais !
Il me faut mener à terme la construction de chaque parcelle du jardin  et cela passe encore parfois par l’ajout d’un végétal précis que je cherche pendant des semaines ou des mois mais qui correspond parfaitement au cahier des charges .
Ainsi il me fallait fédérer le petit peuple végétal des Gradins que je trouvais un peu hétéroclite, d’autant que les deux côtés ont des conditions de vie très différentes, plein soleil ou mi-ombre, exposition au vent plus ou moins biaisée.
En ballade samedi dernier, j’avais repéré un drôle de couvre-sol qui  après moult recherches sur le net  et dans mes bibles végétales, c’est aussi une grosse partie de mon travail de jardinier, s’est avéré être un Cotoneaster  Nanshan .
Caduc, floraison rose précoce, gros fruits mais vite dévorés par les oiseaux, magnifique feuillage d’automne et surtout  un port arqué très intéressant. Bon, celui-là, je ne risquais pas  hier de le trouver mais j’ai déjà implanté  quelques cotoneasters  persistants sur les Gradins , ils s’adaptent à toutes situations et sont sans soucis et je me suis dit qu’ils pourraient bien faire le lien entre les diverses ambiances.
J’ai donc acquis pour un prix très modeste deux Cotoneaster  horizontalis, qui plus que décoratifs, protègeront la base de mon grand Yucca panaché.
J’aimerais trouver le Nanshan et le microphyllus  ’Streib's Findling’ qui fera merveille dans les rocailles et pourrait rendre un peu moins géométrique, un peu plus naturel tout l’ensemble.
Ceux-là, je les dénicherai lors d’expositions ou de manifestations végétales, de visites de jardins botaniques, ou sur internet en désespoir de cause, je préfère nettement chiner ici où là.
Ainsi vous le voyez, le temps que j’accorde au jardin est largement supérieur à celui que je passe la binette ou le râteau à la main et m’amène dans toutes sortes de lieux virtuels ou non.
Allez, suffit pour ce soir, on voit que planter un rhododendron aujourd’hui ne m’a pas épuisée, quoi que…!

5 commentaires:

  1. Voilà pour moi une bien agréable façon de faire une pose que de passer faire un tour dans ton jardin et de partager tout le temps que tu y consacres !!Force est de constater que rien n'est acquis dans nos jardins et pour ma part , j'ai appris tout le travail que demandent ces petits coins de nature où on aime se poser (et moi, je me contente de m'y poser !!).
    Toujours est-il que j'aime toujours autant te lire !!

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  2. he bien he bien je me régale de tes écrits tu sais si bien nous faire vivre ta passion ! j’attends la suite avec impatience !!!

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  3. Merci à toutes deux, c'est vrai que ça tourne au feuilleton mais c'est juste pour cette semaine!

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  4. Coucou Lina,

    Me lis-tu ???
    Lou !!!

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  5. Coucou Lou, là ou ailleurs, c'est toujours un plaisir de te rencontrer! Bienvenue sur ce blog, bienvenue au jardin de La Rose verte!

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