Cet hibiscus moscheutos m'avait bien déçu l'année dernière, placé en situation très sèche, il n'avait pas fleuri et n'avait guère poussé que d'une trentaine de centimètres.
Au printemps dernier, je l'ai déplacé et il a rejoint le seul massif que j'arrose à foison et où trône le dalhia imperialis, des cannas, un jeune palmier, et autres soiffards que je vous présenterai ensemble et séparément un de ces jours.
Je l'ai laissé en exposition ensoleillée mais quand même un peu moins que l'année dernière et il s'est bien développé sans même un ajout d'engrais que je vais peut-être tenter à présent pour voir la différence. Il est vrai que la terre du jardin si elle est bien drainante , reste assez pauvre.
L'hibiscus moscheutos est originaire des marais de Floride et du Texas et j'avoue avoir hésité à l'implanter chez nous, tant je craignais qu'il manque d'humidité. Nous avons aussi adopté son cousin l'hibiscus coccineus qui n'est pas mal non plus et comme il s'est bien adapté, j'ai tenté ma chance et la sienne!
Il a commencé à fleurir assez tard vers la fin juillet mais l'été frais ne l'a pas aidé; Ses boutons sont rouge cerise avec des reflets pourpre foncé et semblent en sucre candi ou en verre filé, tant ils sont brillants et nacrés.

La fleur s'ouvre en un jour ou deux sans difficulté et impressionne d'emblée par ses 20 centimètres de large. Elle reste très gracieuse dans le vent mais il ne faut pas l'y exposer de trop, graves déchirures à craindre. ce sont les bambous géants qui protègent ce massif depuis ce printemps et j'y vois une grande différence.
Globalement, je pourrai y tenter des plantes plus rustiques et plus délicates.
Cependant, pas de problème de rusticité pour cet hibiscus dont les tiges disparaissent dès les premières gelées mais qui repart de la souche, couverte quand même de feuilles mortes jusqu'à -18°. Simplement, pas d'arrosage durant tout l'hiver,en dormance, il n'en a pas besoin.
Je ne sais pas encore s'il y aura pollinisation et si ses fleurs sont fécondes, mais je pense qu'il y a de grandes chances qu'elles le soient.
J'aime beaucoup l'élégance de cette grande fleur perchée au sommet des tiges qui pour l'instant restent graciles, j'apprécie la teinte très douce de la corolle, d'un rose vif mais délicat, ses pétales légèrement frisés lui donnent un charme fou mais ce que je préfère c'est cette métamorphose du bouton sombre et foncé, raide et épais en cette grande corolle légère et virevoltante, qui devient même translucide sous les rayons du soleil.
Nous lui avons adjoint un compagnon au feuillage pourpre, probablement le 'Kopper King' mais les fleurs de celui-ci se font désirer , ce n'est que son premier été, la délicieuse torture de l'attente ne fait que commencer...
SUPERBE!
RépondreSupprimerAs-tu cet hibiscus au jardin??? Il semble qu'il commence à fructifier...maintenant, il faut attendre...le fruit parfois coule ou bien il ne révèle à l'ouverture qu'un peu de poussière bien sèche. J'espère que ce bel hibiscus est aussi fertile qu'il est rustique!
RépondreSupprimerNon Hortelina je n'ai pas cet hibiscus...malheureusement!
RépondreSupprimerUn des fruits semble bien évoluer alors que tous es autres ont coulé! suspens!
RépondreSupprimerTRES BEAU, il est magnifique, j'en ai aussi au jardin mais pas de cette couleur, plus violet.
RépondreSupprimerc'est vrai qu'il est beau
RépondreSupprimerLe fruit semble avoir donné des graines, elles sont en train de sécher, je n'ai pas encore ouvert le fruit, le suspens continue!!
RépondreSupprimerque de beauté
RépondreSupprimermerci pour tout ce partage
Mimi 71
Coucou Mimi,
RépondreSupprimersais-tu le fruit contenait bien des graines! maintenant, ne sont-elles pas stériles? Essais de semis en ce printemps 2012, nous serons bientôt fixés!